Effet de serre et forçage radiatif

- Le dioxyde de carbone (CO2) est l'un des gaz à effet de serre (GES) les plus importants et les plus répandus dans l'atmosphère Le CO2 est produit par des processus naturels et des activités humaines. Les sources naturelles de CO2 incluent la respiration des êtres vivants, les éruptions volcaniques et la décomposition des matières organiques.
Cependant, la majeure partie des émissions de CO2 provient des activités humaines, notamment la combustion de combustibles fossiles (comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel) pour la production d'énergie, le transport, l'industrie et le chauffage, ainsi que la déforestation et la destruction des écosystèmes forestiers.

Le méthane (CH4) est un autre gaz à effet de serre (GES) important qui joue un rôle significatif dans le changement climatique.
Le méthane est produit par des processus naturels et anthropiques. Les sources naturelles incluent les zones humides, les océans, les termites, les éruptions volcaniques et certains micro-organismes dans les sols.
Les sources anthropiques comprennent l'élevage du bétail, la riziculture, l'extraction et l'utilisation du charbon, le traitement des déchets solides, les fuites dans l'industrie gazière et pétrolière, ainsi que la production de biomasse et de biogaz.

"Le méthane est 28 fois plus puissant que le CO2"

Le protoxyde d'azote est un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) en termes de capacité à piéger la chaleur dans l'atmosphère.Sur une période de 20 ans, le potentiel de réchauffement global du méthane est environ 84 à 87 fois supérieur à celui du CO2, bien que sa durée de vie dans l'atmosphère soit plus courte que celle du CO2.
Le protoxyde d'azote est libéré dans l'atmosphère par diverses sources, notamment naturelles et humaines. Les principales sources naturelles incluent les océans, les sols, les volcans et certains processus biologiques. Cependant, la contribution la plus significative de N2O provient des activités humaines, telles que l'utilisation d'engrais azotés dans l'agriculture, les émissions provenant de l'élevage du bétail, la combustion de combustibles fossiles, les déchets solides et les décharges, ainsi que certaines pratiques industrielles.
Le N2O est un gaz à effet de serre puissant. Bien que sa concentration dans l'atmosphère soit relativement faible par rapport au dioxyde de carbone (CO2), il a une capacité beaucoup plus élevée à piéger la chaleur dans l'atmosphère. On estime que le potentiel de réchauffement global du protoxyde d'azote sur une période de 100 ans est environ 298 fois supérieur à celui du CO2.

"environ 298 fois supérieur à celui du CO2"

Si vous souhaitez aller plus loin sur le detail de chaque GES et comprendre le pouvoir du réchauffement global je vous invite à suivre ce lien source du GIEC

Avez-vous déjà entendu parler de forçage radiatif ?

Ne fuyez pas face à ce terme technique, car sa définition est en réalité la clé pour comprendre pourquoi les gaz à effet de serre réchauffent notre atmosphère. Laissez-moi vous l'expliquer simplement.

Notre planète reçoit en permanence une quantité d'énergie émise par le soleil, dont une partie est absorbée pour être ensuite réémise dans l'univers.
Cependant, les gaz à effet de serre (GES) agissent comme une couverture thermique, emprisonnant cette énergie dans notre atmosphère. On peut imaginer ces GES comme un maillage de plus en plus serré au fil des années, principalement depuis l'ère industrielle, empêchant ainsi cette énergie de s'échapper vers l'espace et entraînant le réchauffement climatique.

Et alors le forçage radiatif c'est quoi ?
Il s'agit de la différence entre l'énergie solaire reçue par la Terre et l'énergie renvoyée par celle-ci dans l'espace.
En d'autres termes, il représente la quantité d'énergie supplémentaire piégée dans l'atmosphère en raison de l'effet des gaz à effet de serre et d'autres facteurs qui perturbent l'équilibre naturel du rayonnement solaire absorbé et renvoyé.
Ce phénomène joue un rôle clé dans l'accentuation de l'effet de serre et du réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique est aujourd'hui une réalité indéniable qui a des répercussions significatives sur notre planète et notre mode de vie. En tant que phénomène résultant de l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, il va bien au-delà de simples variations de température. Les principales conséquences du réchauffement global touchent pratiquement tous les aspects de notre environnement, de l'économie à la biodiversité en passant par la santé humaine.

Voici quelques-unes des principales conséquences du réchauffement global :

• Augmentation des températures : Les températures moyennes à la surface de la Terre augmentent, entraînant des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses. Cela peut provoquer des sécheresses, des incendies de forêt et des perturbations dans les écosystèmes.


• Fonte des glaciers et de la calotte glaciaire : Le réchauffement des températures entraîne la fonte accélérée des glaciers et de la calotte glaciaire, contribuant à l'élévation du niveau de la mer. Cela menace les régions côtières et les populations qui y habitent.


• Hausse du niveau de la mer : En raison de la fonte des glaciers et de l'expansion thermique de l'eau de mer, le niveau de la mer continue de monter. Cela peut provoquer des inondations côtières plus fréquentes, menaçant les infrastructures, les écosystèmes côtiers et les communautés.


• Perturbations des écosystèmes : Le réchauffement climatique modifie les habitats naturels, affectant la répartition géographique des espèces animales et végétales. Certaines espèces peuvent disparaître, tandis que d'autres peuvent proliférer ou migrer vers de nouvelles zones.


• Acidification des océans : L'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère entraîne une augmentation de l'acidité des océans. Cela affecte les organismes marins tels que les coraux, les mollusques et les planctons, qui ont des coquilles ou des squelettes calcaires.


• Perturbations des régimes climatiques : Le réchauffement global peut entraîner des changements dans les schémas météorologiques, provoquant des sécheresses prolongées, des tempêtes plus fréquentes et plus intenses, et des variations dans les précipitations.


• Perte de biodiversité : Les modifications rapides de l'environnement peuvent mettre en péril de nombreuses espèces, entraînant une perte de biodiversité qui affecte les écosystèmes et la sécurité alimentaire.


• Impact sur l'agriculture et la sécurité alimentaire : Le réchauffement climatique peut entraîner des changements dans les rendements agricoles, en raison des variations des précipitations, des températures et de la disponibilité en eau, menaçant ainsi la sécurité alimentaire dans certaines régions.


• Augmentation des événements météorologiques extrêmes : Le réchauffement climatique peut intensifier les ouragans, les cyclones, les tempêtes et les inondations, augmentant ainsi le risque de dégâts matériels et de pertes en vies humaines.


• Augmentation des maladies liées au climat : Le réchauffement global peut favoriser la propagation de maladies transmises par des vecteurs tels que les moustiques, notamment le paludisme, la dengue et le virus Zika.